L'hélium

Le problème de l’hélium contenu dans l’atmosphère est un également un bon moyen de dater le globe terrestre. En effet, les particules alpha sont des noyaux d’atomes d’hélium. Elles sont positives et sont produites par la décroissance des isotopes radioactifs de la Terre. Après une période plus ou moins longue l’hélium migre hors des roches de la croûte terrestre, pour atteindre l’atmosphère sous forme de gaz libre. Ensuite, les atomes d’hélium gazeux montent dans les couches supérieures de l’atmosphère, d’où certains atomes parviennent à s’échapper.


Des études et travaux de recherche sur le bilan en hélium atmosphérique menés par Larry Vardiman (collaborateur de Christian Heritage College et Institute for Creation Research) ont montré que si la Terre était ancienne de plusieurs milliards d’années, la production d’hélium dans la croûte terrestre devrait avoir accumulé une grande quantité de ce gaz dans l’atmosphère.

Tous les modèles de diffusion courants indiquent que l’hélium s’échappe hors de l’atmosphère à une vitesse bien moindre que son taux de production. Le faible pourcentage d’hélium que l’on mesure suggère une atmosphère terrestre très récente. Dans cette même optique, Melvin Cook (ancien lauréat du prix Nobel de physique) a découvert que l’hélium-4 entre dans notre atmosphère à partir du vent solaire et s’y accumule par la décroissance radioactive de l’uranium. A présent, le taux d’hélium-4 contenu dans notre atmosphère correspond à moins de 10 000 ans d’accumulation. En conclusion, si la faible teneur en hélium dans l’atmosphère est correcte, alors nous devons considérer cela comme une indication d’une Terre jeune.