Introduction

L’évolutionnisme, dont nous parlerons ultérieurement, expose que l’apparition de la vie sur Terre est due à une organisation naturelle, partant de matière et aboutissant à nos êtres si complexes soient-ils. Si on pouvait résumer la théorie en un principe, on dirait qu’elle se base sur le fait que la matière, avec beaucoup de temps, s’est combinée pour donner la vie. De cette vie primitive est descendu l’Homme qui serait le résultat d’un hasard.

Le créationnisme parle quant à lui d’une intervention divine. En effet, l’Homme ne serait pas issu d’une évolution de la matière, mais aurait été créé par l’action d’une autorité supé-rieure à l’Homme. Elle se base sur la présence d’un Dieu omnipotent qui aurait créé directement l’Homme.


Ces deux théories sont les seules capables d’expliquer la vie. Un scientifique évolutionniste, Douglas Futuyma, l’énonce de cette façon : « Les êtres vivants sont apparus sur Terre soit dans leur forme finale et parfaite, soit en évoluant à partir d’autres espèces déjà existantes. (Ndlr. : ce qui implique encore une explication) Leur apparition dans leur forme finale et parfaite induit alors leur création par une intelligence divine » (Douglas J. Futuyma, Science on Trial, New York: Pantheon Books, 1983. p. 197)

A partir de ces deux théories, chacun est libre de se forger sa propre opinion. Cependant, il est important d’éclaircir quelques aspects avec lesquels les idées reçues ne sont pas toujours en accord.

Premièrement, il est clair que l’acceptation du concept créationniste nécessite la croyance en une puissance supérieure à l’Homme, mais elle n’exclut pas le désaccord avec la Science à proprement parler. De nombreux chercheurs concentrent actuellement leurs travaux sur le sujet, afin d’allier science et création divine.

Deuxièmement, l’évolution n’apparaît pas comme complètement prouvée. En effet, à sa source, elle se base sur des hypothèses, et à partir de ces dernières, les évolutionnistes ont cherché des preuves. Ces preuves remontant à des temps relativement reculés, la mission est difficile, et encline à susciter la falsification de certaines découvertes. De ce fait, cette théorie contient passablement de « chaînons manquants » reconnus par les adeptes eux-mêmes.

Troisièmement, la théorie de la création, bien qu’elle s’appuie sur la Bible et, de ce fait, qu’elle paraisse relever de la croyance pure, commence à être prouvée expérimentalement par les chercheurs. Les résultats sont très concluants.